Les jeux sont faits pour les enfants…
comme les jeux de lecture.
Nous savons que le goût pour la lecture ne peut être imposé par un professeur ou par un parent 
, mais qu’il peut se développer entre pairs, c’est-à-dire entre les enfants eux-mêmes 
. Chez les adultes, et les voyous, cette incapacité à pouvoir jouer sans conflit ou rivalité empêche cette capacité et nuit aux apprentissages.
Les jeux de lecture sont faits pour les enfants, jeux individuels ou partagés entre enfants.
On peut aussi leur raconter de belles histoires… et ensuite…
les voyages (synonyme pèlerinage) forment la jeunesse (non l’enfance)… et après ?
On peut ainsi, car c’est très efficace, réserver un bref moment, une vingtaine de minutes 
environ (après les enfants s’ennuient et ont la mémoire immédiate trop pleine), une à deux fois par semaine, pendant lequel les enfants peuvent se raconter entre eux, et non devant un collectif, les histoires des livres qu’ils ont lues à la maison 
.
J’ai testé en classe et ils le font librement dans la classe 
, choisissent leur auditeur selon leurs affinités 
.
Si un enfant souhaite être seul et bricoler ses souvenirs de lecture dans son coin (découpage, collage), qu’il le vive ainsi… La promiscuité de certains étant, pour beaucoup, difficilement supportable dans les milieux scolaires que j’ai connus.
Les enfants doivent avoir le droit de choisir leurs amis. Personne ne doit les leur imposer. L’enseignant ou l’adulte doit interagir le moins possible 
(gestion des fiches d’emprunt des livres, surveillance des voyous…).
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La fiche-souvenir-smiley et non la corvée du résumé…
Ils peuvent également remplir une fiche, à titre de souvenir, avec le titre du livre, la photo de la couverture, le nom de l’auteur, l’éditeur, et peuvent y coller des smileys 
pour donner leur avis sur l’ouvrage 
, comme une collection personnelle.
La plupart des enfants aime les collections d’images…
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Si on en a les moyens et que le livre n’appartient pas à l’enfant et à sa famille, on peut faire une photocopie ou une impression de l’image de la couverture du livre que l’enfant peut ainsi coller sur sa fiche souvenir 
, pour toute sa vie.
Les souvenirs entretiennent la mémoire et renforcent les cultures.
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Cette méthode de lecture est très efficace !
Beaucoup d’enfants deviennent lecteurs car ils éprouvent le besoin de connaître et de partager des histoires 
, mais surtout cela renforcent leurs souvenirs des livres et donc de l’envie de lire et de la lecture.
De plus les autres enfants leur en racontent, ce qui excite leur curiosité 
.
Ils n’ont pas envie d’être exclus 
par les autres enfants en ne lisant rien. Ils veulent partager, faire partie du don et du contre-don.
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Il y a bien sûr les incurables.
De quel côté de l’écran sont les incurables ?
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J’ai pu constater que certains enfants (c’est toujours un peu les mêmes profils) ne s’y mettent pas ou mentent sur les histoires qu’ils prétendent avoir lues (en général, il s’agit d’histoires vues en film 
), mais il ne s’agit généralement que d’une minorité, souvent des garçons addicts aux jeux vidéos, à internet ou à la télévision, ou qui traînent dehors malgré leur jeune âge 
.
Ne soyons pas pessimiste 
, chacun à son âge 
et selon ses besoins ou ses envies 
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La super bibliothèque de classe super classe !
Pour réussir cette technique qui donne le goût de lire à bon nombre d’enfants, ceux-ci doivent avoir la possibilité d’emprunter un grand nombre de livres 
.
La maison, la classe ou le local approprié, doivent donc être équipés d’une bibliothèque bien fournie .
On peut avoir comme ressource les bibliothèques, celle de l’école (qui peut fonctionner sans enseignant professionnel, cela a été démontré), celle de la commune ou d’une commune voisine, mais cela reste beaucoup moins pratique.
Les enfants doivent avoir une grande liberté de choix . Ils doivent pouvoir interrompre un livre qui ne leur plaît pas 
, ou qui leur paraît trop facile, ou trop difficile à lire, sinon on risque à tout jamais d’instaurer un profond dégoût.
Un grand nombre de livres doit passer entre leurs mains, mais selon leur propre choix. Cela permet aussi de cerner leur personnalité (d’en avoir parfois quelques frayeurs), de palier à des manques, et de prévoir des investissements…
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Ne jamais obliger, proposer, mettre à disposer, donner l’envie…
L’obligation de l’emprunt d’un livre dans un bibliothèque est une démarche la plupart du temps inefficace et inutile . C’est généralement une perte de temps 
.
Il faut accepter une forte disparité entre les élèves 
. L’égalité intellectuelle est une utopie totalitaire 
.
Je n’ai moi-même vraiment commencé à lire qu’à 16 ans. Aucun prof ne m’avait proposé un bouquin intéressant, et puis je suis tombé sur des livres interdits à l’époque à l’Education nationale : des livres de poésie de Vian (j’avais 16 ans…). Et là, le coup de foudre avec la littérature ! Waouh !
Il est parfois fortement recommandé d’interdire.
« Chaque chose en son temps » est un sage proverbe.
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Des résultats en lecture incroyables…
Je n’y croyais pas moi-même lorsque j’ai inventé ce système .
Avec ces ateliers littéraires d’une vingtaine de minutes en classe par semaine, il est possible de multiplier par dix le nombre de pages de romans lues par les élèves chez eux.
J’ai pu constater qu’on atteint facilement une moyenne annuelle de 1500 à 1600 pages de romans lus pour des enfants de l’âge du CM1, et de 3000 à 4000 pages de romans lus avec des enfants de l’âge d’un CM2, soit à la fin de l’année un score de plus de 350 pages lues de romans par mois en moyenne .
C’est souvent un véritable envol…
J’ai pu constater au cours de l’année scolaire que, non seulement le nombre de romans lus augmente, mais on constate également que les élèves lisent des romans ou des ouvrages de plus en plus copieux.
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Testez-le vous-même !
J’ai fait beaucoup de statistiques sur cette technique. Si celles-ci vous intéressent, je pourrai les communiquer dans un autre article.
Utilisez cette technique, elle fonctionne.
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